vendredi 11 mars 2011

La France salue un discours royal "majeur" annonçant des réformes "déterminantes"


Paris- La France a qualifié de "responsable", "courageux" et "majeur" le discours prononcé mercredi soir par SM le Roi Mohammed VI, saluant les reformes constitutionnelles "déterminantes" annoncées par le Souverain, a déclaré jeudi le Quai d'Orsay.


"Le discours prononcé hier par le Roi Mohammed VI est responsable et courageux : nous sommes convaincus qu'il s'agit, pour le Maroc comme pour l'ensemble de la région, et particulièrement dans le contexte actuel, d'un discours majeur", a souligné le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.


"La France salue notamment l'annonce de réformes constitutionnelles déterminantes visant à renforcer le statut du Premier ministre comme chef du pouvoir exécutif et la légitimité démocratique du gouvernement, et à assurer une claire séparation des pouvoirs, s'appuyant notamment sur une meilleure efficacité du Parlement", a précisé M. Valero lors d'un point de presse.

"Les annonces concernant la justice, la place de la femme, la pluralité de l'identité marocaine ou encore les modalités de la régionalisation sont tout aussi importantes et exemplaires. L'approbation de ces réformes par voie référendaire est de nature à en renforcer le caractère démocratique", a-t-il ajouté.

Le porte-parole a souligné que la France était "pleinement confiante dans la détermination du peuple et des autorités marocaines de mener à bien les réformes annoncées et de développer ainsi leur propre modèle démocratique".

"La France, en tant que partenaire et amie du Maroc, entretenant avec lui des liens de coopération denses et anciens, se tient naturellement à sa disposition pour l'accompagner dans ses choix", a affirmé M. Valero, précisant que "l'Union européenne s'efforcera d'en faire de même".

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

•Loi du 3 février 2003 visant à aggraver les peines punissant les infractions à caractère raciste, antisémite et xénophobe
•Loi du 9 mars 2004: porte les délais de prescription en matière de délits racistes de presse à 1 an
•Loi du 21 juin 2004 pour la confiance en l'économie numérique : adapte la loi de 1881 et le code pénal aux délits racistes de presse commis sur internet